Rallye Toulouse 29/09

Dimanche 29 septembre 2024

 

Dépaysement total au Ksar Tafnidilt

Image rallye toulouse tarfaya

Aujourd'hui, double étape. Nos partons de Dakhla pour un arrêt déjeuner et refuelling à Laayoune avant de remettre le cap sur Tan Tan. La météo nous a offert une superbe visibilité, tout s'est magnifiquement bien déroulé et une déconnexion totale au milieu du désert attend les participants.

Desert

C'est une longue mais superbe journée qui nous attend.

9h45 : Départ de Dakhla direction Laayoune, la météo est parfaite et c'est une tempête de ciel bleu tout le long de la route. Les dunes en croissant (les barkhanes) reviennent petit à petit.

12h: Arrivée à Laayoune. Le temps de faire les pleins, les participants ont l'occasion de déjeuner et de prendre des souvenirs à l'aéroport. Stop de 2h30 et c'est reparti pour Tan Tan pour un vol d'1h environ. L'occasion de survoler une dernière fois Tarfaya et de faire des "low pass" au dessus de la piste pour certains.

16h : Arrivée à Tan Tan. Après un petit vol comme celui-ci, pas besoin de refaire les pleins pour la grande majorité des avions. C'est donc assez rapidement que nous partons pour le Ksar Tafnidilt qui nous accueille gentillement chaque année. Nous avons 30 min de 4x4 à faire pour traverser la ville de Tan Tan avant de bifurquer dans le désert. Malgré des voitures bien équipées pour ce genre de terrain, l'embourbement est toujours possible et, au milieu du chemin, l'un des 4x4 est resté bloqué. Cela a permis aux quelques voitures présentes non loin de là de s'arrêter pour aller l'aider et les participants ont pu profiter d'une pause au milieu des dunes et des collines avec un coucher de soleil offrant des couleurs jaune/orange dignes d'une autre planète.

19h : Tout le monde est arrivé. Un apéritif est prévu pour un moment de convivialité et Jean-Claude nous raconte l'histoire d'Henri Delaunay. C'est une très belle soirée et l'ambiance est au top. On vient de vivre une journée extraordinaire.

Demain, c'est une petite étape qui nous attend. Direction la perle de l'Atlantique : Essaouira !

 

Formations geologiques avant l arrivee a tan tan

Desert decor martien

Pause 4x4 sur la route vers le ksar

Pause 4x4 sur la route vers le Ksar. La vue est incroyable, nous sommes dans un décor martien !

 

Team numéro 11 : Claude, Christian et Quentin

(Les 3 mousquetaires)

 

Trajet Dakhla - Laayoune - Tan Tan

Dakhla : soirée à l'hôtel Calipau qui offre une magnifique situation au bord de l'océan. Nous avons été agréablement surpris de dormir dans une suite de 100 m2 avec terrasse et piscine privative (première pour nous).
 

Un repas remarquable retardé par un vent froid.

Une équipe au restaurant qui avait du mal au démarrage, problème de magnéto probablement, mais qui s'est bien rattrapée par la suite. Il faut dire que l'hôtel vient de faire peau neuve, c'était un test pour eux d'avoir autant de client.
 

Après un briefing habituel concis et précis de Daniel, décollage à Dakhla, montée à 6000 ft,120 kt, tout va bien. Superbe visibilité sur la mer et sur le désert. C'est top.

Nous survolons Boudjour, petit village de pêcheurs.Ensuite, cap sur Laayoune avec un petit passage au dessus de la plage avant d'atterrir.
Dejeuner à Laayoune pendant que le plein est fait.

 

Vers 13h, départ direction Tan Tan en longeant la côte. Sur la route, nous repassons au-dessus de Tarfaya. Quel bonheur de la revoir. Ensuite Foum Agoutir et enfin c'est Tan Tan ou tentant de revenir.
 

Félicitation à toute l'organisation et un grand merci de nous faire partager ces moments magiques.

Bien aéronautiquement,
Claude Christian et Quentin (Les 3 Mousquetaires)

 

Claude christian et quentin

Claude, Christian et Quentin

 

Mer et cote

Pause dejeuner a laayoune

Pause déjeuner à Laayoune. Au menu : Tajine !

 

Revoila tarfaya nous devinons la piste au nord de la ville

Revoilà Tarfaya, nous devinons la piste au nord de la ville

 

Oued au nord de tarfaya

Oued au nord de Tarfaya

 

4x4 dans le desert

Le ksar

Le Ksar qui nous accueille pour la nuit. Nous pouvons voir l'ancien Ksar au fond à gauche.

 

Histoire et petites histoires de Jean-Claude Nivet

 

Bienvenus à Tan Tan, replongeons-nous quelques années en arrière, avant 1930 et l'Atlantique. Nous sommes en 1927, sur le Casa-Dakar. Un certain nombre de pilotes et mécaniciens se préparent pour l'Amérique. Toujours en vol de concert, par deux Breguet XIV, Mermoz vient de changer de co-équipier : Henri Delaunay. Eloie Ville quitte le désert, lui qui était là depuis le début du Casa-Dakar avec Henri Rozès. Eux qui connurent " le premier sang versé " sur ce secteur, entre les pilotes des LAL et les Maures rebelles, à l'origine de la première grève de pilotes de l'Histoire aéronautique : "pilotes refusent assurer courrier" ...

Pour ce quarantième Rallye Toulouse-Saint-Louis,  je vous propose de découvrir quelques extraits de cet extraordinaire témoignage : "Araignée du soir", du jeune pilote Henri Delaunay, le nouvel équipier de Jean Mermoz. Nous découvrirons ces souvenirs d'un vol mémorable de conserve avec Jean Mermoz, dans la brume et de l'ambiance des jeunes potaches de Juby au cours de nos étapes de Tan Tan et d'Essouira, pendant une journée de repos bien mérité, sans doute !

Henri delaunay

Henri Delaunay

 

TÉMOIGNAGE

Selon le mécanicien Edmond Clavier :

« J’en ai vu des pilotes, des flambards, d’autres timorés ; avec Delaunay jamais d’affolement, on se sent peinard ». Daurat confirme "j'ai rarement vu un homme apporter tant de passion à son métier. Il s'est rendu célèbre par ses dépannages dans le Rio de Oro. Il lui est arrivé d'enlever certains de ses camarades sous le feu des Maures. Son enthousiasme d'aviateur dépassait parfois les limites de la logique."
 

Carnet a l endroitEdmond clavier mecanicien

 

 

 

 

 

 

 

 

Edmond Clavier, mécanicien

 


HENRI DELAUNAY : UN PARCOURS ATYPIQUE

Comme il le dit lui-même : " Gourp et Erable venaient d'y être abattus par les Maures, et c'était même la raison de ma présence sur cette ligne, malgré mes maigres références » . En effet, il semble que Delaunay, pilote-aviateur militaire pendant la guerre du Rif, n'est pas encore démobilisé lorsqu'il réalise ses premiers vols sur Casa-Dakar en mars 1927 avant d'être embauché officiellement le 21 mai suivant. Un parcours surprenant sans passer par "la case Montaudran " !

Est-ce pour cela que je n'ai pas trouvé de photos à ses débuts aux LAL et à la toute jeune Aéropostale ?

Aile a aile avec mermoz et leclaire

Aile à aile avec Mermoz et Leclaire

 

HENRI DELAUNAY : "Araignée du soir", Editions France-Empire, 1968

[...] Sur ce secteur dangereux, en effet, nous ne volions jamais seuls mais accompagnés d’un autre avion. Aile à aile, ne nous perdant pas de vue, nous étions ainsi prêts à nous secourir mutuellement en cas de panne. [...]

Je n'avais alors effectué, sur ce secteur, que deux aller et retour en compagnie de l'adroit Lécrivain. Je ne savais pas encore bien me délivrer, pendant les escales, de la crainte que m'inspirait le survol du « Rio del Oro ». De Tiznit au Cap Juby, en effet, l'atterrissage était rarement sans histoire. Plusieurs collègues avaient goûté de la captivité ; Rozès s'était déjà vu contraint de jouer regrettablement du revolver, avant d'être sauvé in extremis par l'audace de son équipier ; Gourp et Erable venaient d'y être abattus par les Maures, et c'était même la raison de ma présence sur cette ligne, malgré mes maigres références. On ne s'habitue pas au danger, quoi qu'on en dise, mais, avec le temps, on apprend tout de même à l'oublier lorsqu'il est absent. Je n'en étais pas encore à ce stade, malheureusement. Et puis, si surprenant que cela puisse paraître, c'était surtout la crainte d'un brouillard, très probable pour le lendemain, qui me tracassait ce soir-là.

Lécrivain n'avait mis en garde contre ce lourd brouillard marin des côtes de Mauritanie. Je savais que sa rencontre me mettrait devant les yeux le plus opaque des bandeaux... que je ne pourrais en sortir que par une montée aveugle...

Nous n'avions pas de boussole dans notre poste, aucun gyroscope, aucun niveau; l'indicateur de vitesse ne renseignait guère que sur la quantité de sable obstruant ses conduits... Je me demandais comment pouvaient faire mes aînés dans ces cas-là, avec leur altimètre personnel, pendu au cou, pour seul instrument.
 
L'appréhension me gâchait la fin de cette soirée animée par la pétillante intelligence de Saint- Exupéry. Celui-ci lisait très peu d'œuvres d'imagination mais dévorait, pour se distraire, des traités de tous genres, des manuels curieux qu'il nous réclamait à chaque voyage. Il résultait de ces lectures qu'il avait toujours des expériences de physique ou de métaphysique à tenter, des tours de cartes ou de prestidigitation à expérimenter avec une passion communicative. Il était génial dans l'art de nous intéresser, ne pontifiait jamais, paraissait aussi curieux que nous des résultats de ses démonstrations. Tout en se blaguant lui-même, il aurait pu très facilement nous tenir en haleine toute une nuit. Hélas, même au point culminant de cette soirée, lorsque notre cicérone réussit presque, mais je ne sais comment, à mettre notre bon « Toto » en catalepsie, je me demandais bêtement ce que je devrais faire derrière Mermoz, en cas de brouillard...

Hamed me dit « T’EN FAIS PAS LE BROUILLARD, TI SUIS MARMOUSS »

J'avais tout de même pu dormir quatre heures et le moral était meilleur. Il faisait déjà suffisamment clair pour que l'eau et le sable nous entourent visiblement jusqu'aux horizons, mais l'ardeur du soleil ne se manifestait encore que par l'embrasement, à l'est, d'un fin lambeau de cirrus. Il n'y avait pas de vent, pas d'embruns ni de poussière, mais pourtant un léger voile d'humidité...

Je venais de serrer la main des heureux Guillaumet et Riguelle, qui engloutissaient des tartines avant de se recoucher. Là-bas, les moteurs tournaient déjà depuis cinq minutes et Saint-Exupéry me faisait signe d'accourir. Je m'étais mis en retard à cause de Kiki », que j'avais dû rattraper et enfermer pour qu'il ne saute pas, au dernier moment, dans un fuselage.

Tandis que nous escaladions hâtivement les bosses sablonneuses qui nous séparaient des avions, Hamed, le vieil interprète maure, qui allait m'accompagner dans ce voyage, me rassurait. — T'en fais pas l’brouillard. Ti suis Marmouss qui connaît bien.

Marmouss, c'était Mermoz, l'homme sûr de son affaire ; celui avec lequel, je le devinais, Hamed aurait préféré voler. A voir cet indigène au rude visage barbu et basané, vêtu d'un voile bleu, le poignard au côté, on avait du mal à se l'imaginer, balayant les rues de Lyon pendant la guerre 1914-1918. Et, pourtant, c'était bien à cause de cela qu'il parlait un peu le français maintenant. Revenu à son désert avec joie, pour rien au monde il n'aurait voulu recommencer cette expérience. Il avait gardé de son passage chez les civilisés le souvenir d'une honteuse aventure dont le patient Saint-Exupéry, lui-même, n'arrivait pas à lui faire préciser les détails. Au reste, je savais Hamed loyal et, comme ses collègues, prêt à se faire tuer pour nous.

— Eh bien ! grouillez-vous, les bougies s'encrassent nous criait Toto, désagréablement impressionné par le bruit de casseroles du vieux trois cents Renault qui allait essayer de nous tirer. C'était l'avion, venu de Dakar avec Guillaumet, qui m'emmenait à Casablanca. Mon camarade m'avait mis en garde contre les « remontées d'huile » de son moteur particulièrement poussif. Quant à l'appareil, il ne pouvait être que plus ou moins « veau »; on n'avait pas l'habitude de s'en soucier beaucoup. Henri m'aurait, tout au plus, parlé de son indicateur de vitesse, s'il avait été anormal, c'est-à-dire s'il avait fonctionné.
 

Livre sur henri delaunay

 

MERMOZ, AUSSITÔT QU’UN MOTEUR TOURNAIT, N’EXISTAIT PLUS QUE POUR LE COURRIER

Les sacs postaux étaient confiés, comme toujours, au moteur et au pilote les plus sûrs. Nul n'aurait songé à transgresser ce principe, et pas même mon généreux équipier Mermoz.

Il ne restait plus de celui-ci qu'une tête bardée de cuir et barrée de lunettes, émergeant d'un fuselage ; pourtant, on l'aurait encore reconnu entre mille, par un « je ne sais quoi » d'énergique et d'aristocratique que ce sacré gars transpirait par tous les pores en n'importe quelle circonstance. Après m'avoir crié un reproche d'impatience, son bras fit signe aux mécaniciens non pas d'enlever les cales mais de pousser aux ailes pour dégager son avion dont les pneus étaient enfoncés, de toute leur épaisseur, dans le sable.

Inutile de dire que Hamed et moi nous fûmes bien vite installés dans notre Breguet. A l'école du grand Patron, dont il reprenait instinctivement, dans le métier, les manières, Mermoz, aussitôt qu'un moteur tournait, n'existait plus que pour le courrier. Son excitation était communicative ; à son contact, il était impossible de considérer un sac postal immobile autrement que comme un cœur arrêté.

Bref, moins de deux minutes plus tard, nous étions en l'air et, après tout de même un lâche petit coup d'œil de regret sur le fortin espagnol, je commençais à grignoter derrière mon aîné la sempiternelle brise du rivage... Si la mécanique tenait, si les bougies, en se décrassant, calmaient les habituelles vibrations du départ, si le brouillard ne nous jouait pas de tours, alors, dans quatre heures, nous toucherions enfin Agadir. Jusque-là, n'existerait pas l'ombre d'un indigène sympathisant, pas le moindre village, sinon Tiznit, juste avant l'arrivée.

Lorsqu'il eut atteint une cinquantaine de mètres d'altitude, Mermoz stoppa sa montée et je fis naturellement comme lui. Nous avions trois raisons pour rester à basse altitude : économiser nos moteurs, conserver le maximum de vitesse, et surtout être prêts à attaquer la brume par en-dessous, afin d'éviter le plus grand des dangers en cas de panne, c'est-à-dire le retour vers un sol invisible

Mermoz devant son avion

Mermoz

 

UNE IMPERCEPTIBLE BUÉE SUR MES LUNETTES : LA BRUME

Le désert, comme toujours, semblait parfaitement désert, mais je savais que cet aspect était trompeur. Les générations spontanées d'hommes et de mouches dans ces étendues désolées de la Mauritanie ont toujours frappé l'aviateur contraint d'y atterrir, les récits de certains camarades m'avaient déjà édifié là-dessus.

C'est dans cet état d'esprit assez pessimiste que, plus d'une heure après le départ, je dus accueillir les premières manifestations du phénomène que je redoutais tant !

J'ai d'abord comme une imperceptible buée sur mes lunettes. Je les enlève et c'est pour constater avec certitude que la visibilité diminue. Le soleil est maintenant bien levé mais, à moins d'un kilomètre, les choses commencent à s'estomper derrière une gaze éblouissante. Le Breguet de mon compagnon paraît plus lointain et, tandis que je « mets la gomme » pour m'en rapprocher, nous sommes obligés de descendre tous les deux pour mieux y voir. « Pourvu que la densité de ce brouillard n'augmente pas au point de le faire descendre jusqu'au sol ! ».
80 mètres... 60... 40... Et il me faut encore perdre de l'altitude. Dans un halo, sur ma droite, le soleil prend doucement un aspect « lunaire ». Bientôt, moins de 500 mètres me séparent de l'autre appareil et j'ai l'impression à tout instant que je vais le perdre de vue. Le moment vient rapidement où nous ne pouvons plus descendre et où nous nous retrouvons rasant l'écume du rivage.

La crasse s'épaissit. Du gris s'installe autour de moi. Le soleil a complètement disparu. Je dois coller l'autre avion à moins de 200 mètres ; malgré cela mon compagnon disparait de plus en plus souvent, et seuls les remous m'indiquent alors que je suis dans son sillage... Ça ne peut s'éterniser ainsi !

En effet, sur un « coup de tabac », dont la violence m'indique que je suis trop près de mon camarade, j'ai, le temps d'un éclair l'impression que mon aile va toucher l'eau ! Quelque chose s'est glacé en moi qui ne rappelle aucunement le sang-froid. J'ai brusquement mis « plein tube » en tirant le manche, et je suis instantanément absorbé par un bouchon d'ouate très épais. Dix secondes peu glorieuses s'ensuivent, pendant lesquelles mon ange gardien, dégoûté, m'abandonne à tout un échantillonnage de réflexes extrêmement variés. Le dernier de celui-ci ( véritable miracle !) fait tout à coup défiler une lisse surface de plage à proximité de mes roues ! La tentation de couper le moteur est trop forte pour que j'y résiste ; d'ailleurs, un sable agréablement dur rabote déjà les pneus. Je ne me suis même pas senti atterrir.
Henri DELAUNAY.

Chers amis, après cette lecture de cette première partie des souvenirs d'Henri Delaunay, je vous souhaite une bonne nuit et vous dis à demain pour la suite de cette passionnante histoire de pilotage : instructeur Mermoz, élève pilote Delaunay !



LES DOCUMENTS À DÉCOUVRIR



La ligne se met en place en Amérique du Sud. Les premiers pilotes et mécaniciens sont arrivés en plusieurs vagues, dès juillet 1927, sous la direction de Julien Pranville. Les premières liaisons entre Rio-Natal et Rio Buenos Aires commencent dès novembre. Les pilotes Mermoz et Depecker embarquent de France le 6 novembre et rencontrent à bord Vova de Martinoff, une autre "histoire" !

Découvrez cet exceptionnel document de janvier 1928 des débuts de l'exploitation de la C.G.A., l'Aéropostale, en Amérique du Sud ; des premiers pilotes tels Bédrignans, Rozès, Vareille, Santelli, Deley, Depecker, Thomas et Mermoz bien sûr.

Dans le second document signé Daurat du 24 février 1928, la jonction des continents Africain et Sud-Américain est en cours. Les pilotes se qualifient sur Laté 26. Les Breguet XIV vont cèder la place, mais pas encore... Pour l'ouverture officielle de la ligne de Toulouse à Buenos Aires le 1er mars. Ouverture tant de fois retardée et si bien illustrée par la grande correspondance de Mermoz à sa mère et à ses grand-parents depuis 1926 et la mission Latécoère de 1925.

À lire attentivement...

Rapport d exploitation

Rapport d'exploitation

RapportQualification des pilotes

 

                                                                             

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