Rallye Toulouse 30/09

Lundi 30 septembre 2024

 

Cap sur la cité des alizés

Image rallye toulouse tarfaya

Courte étape de 260 nm aujourd'hui. L'occasion de décompresser après quelques longues navigations. Nous arrivons à Essaouira. Sa médina, son port et ses plages forment un cocktail parfait pour une journée de repos.

 

.Le ksar tafnidilt

Le Ksar Tafnidilt

Réveil au milieu du désert au Ksar pour s'envoler vers la perle de l'Atlantique.

Le changement d'univers est flagrant. Nous troquons une nuit au milieu des collines sans personne autour pour deux jours dans une ville qui bouge et qui ne dort pas, le désert pour des plantations d'oliviers et d'arganiers.

Le trajet se déroule parfaitement bien avec une météo qui tarde à s'améliorer le matin mais qui s'ouvre finalement à l'arrivée à Essaouira.

Nos participants peuvent rejoindre l'hôtel pour un repos bien mérité !

Desembourber les 4x4

Tout le monde est mis à contribution pour désembourber les 4x4.

Qui a dit que  le Rallye était des vacances ?

 

Team numéro 15 : Bernard et Dominique (Les vendéens)

Aujourd’hui, l’étape aérienne de Tan Tan - Essaouira était autant une aventure aérienne que routière.

8h30 (top départ de Dame Catherine) : Départ du Ksar Tafnidilt en Land-Rover plus vieilles que le rallye RTSL. À l’intérieur, tape-cul assuré, à un moment, nous sommes obligés de tous descendre pour que les 4x4 évitent les bancs de sable… bref, tout le monde arrive entier.

10h : Arrivée à l’aéroport avec ce qui devient une routine quotidienne, à savoir la préparation des avions et le briefing tenu d’une main de maître par Daniel. Ensuite, petite attente car le plafond est bas tout le long de la côte.

11h30 : Décollage direction la côte à 1.200 ft et nous la suivons jusqu’à Foum El Oued Draa avec une visibilité réduite de 3000 m environ, mais ce n’est pas ça qui va stopper les « vendéens ».

Faible visibilite au depart de tan tan

Faible visibilité au départ de Tan Tan, ce qui nous oblige à voler plus bas, ici à 800ft

 

Vol basse altitude sur les cotes

Vol basse altitude sur les cotes bis

C'est l'occasion de voler bas et dire bonjour aux pêcheurs le long de la côte

 

Ensuite, Agadir nous propose de faire une directe vers le point KOPIR. Cela signifie qu'un survol maritime important devra être fait. Nous décidons de passer dessus à 4500 ft pour une navigation « on top ». SUPER, QUE DU BONHEUR. En plus, nous prenons du vent arrière, ce qui nous fera arriver plus tôt à destination.

La navigation se poursuit avec des paysages superbes sur la côte à partir de KOPIR et des jeux de lumières magnifiques entre les nuages en altitude et les entrées maritimes encore présentes.

A l’arrivée, après 1h30 de vol, nous sommes 3 avions en finale pour atterrir avec une distance de quelques miles, ce qui fait perdre la tête au contrôleur. Il nous demande de nous dém… entre nous pour les séquences et le F-BD devient le F-CD et inversement.

Au parking, l’avitaillement est supervisé au top par Cédric avec sa pige, nouveau bédouin de l’organisation.

Le Graal est que cette newsletter est écrite au bord de la piscine du Sofitel à 18h et que demain, c’est « grassemat ».

Vfr on top en dessous de la couche nuageuse se trouve la baie d agadir

VFR "on top", en dessous de la couche nuageuse se trouve la baie d'Agadir

 

 

 

Apres le point kopir mais les stratus bas restent bien presents au dessus de la mer nous les apercevons en arriere plan

après le point Kopir mais les stratus bas restent bien présents au dessus de la mer, nous les apercevons en arrière

 

Bernard et dominique

Bernard et Dominique

 

Camion charge de paille

Camion charge de paille vue de l arriere

 

Coucher de soleil sur essaouira et sa medina

 

Histoire et petites histoires de Jean-Claude Nivet

Bonjour, nous voici à Essaouira, l'ancienne Mogador. C'est ici qu'entre Safi et Mogador disparurent le pilote Emile Lécrivain, pilote au violon rouge légendaire et le radio-navigant Pierre Ducaud, l'homme aux multiples amerrissages en catastrophe en Méditerranée, toujours secouru par le capitaine Sébastien Roquefort, grand marin d'une compagnie aérienne. Son dernier message : "pilote trop occupé pour répondre", puis le silence, pour l'éternité. Cette ambiance de la ligne, à cette époque est à redécouvrir sous la plume de Joseph Kessel dans son livre d'une aventure vécue personnellement :"Vent de sable". Je le relis tous les ans avec une émotion difficile à communiquer, enfin presque ...

Affiche de l aeropostale

JEAN DABRY
"Le coeur solidement trempé d'un pilote"

  « C'est à Saint-Laurent-de-la Salanque, base de secours des hydravions de la ligne Marseille-Alger, située à proximité de Perpignan, que j'ai fait la connaissance de Jean Mermoz en février 1930. ... Sans que sa personnalité fût le moins du monde en cause, nous attendions Mermoz, notre nouveau chef de bord, étant donné la peine que nous avions éprouvée d'être séparés d'Henri Delaunay, le héros légendaire de Florianopolis au Brésil en 1928, revenu au pilotage après dix mois d'hôpital, avec les mains cruellement marquées par le feu, et que nous aimions comme un frère. »

     Suite à cet émouvant témoignage de Jean Dabry, je vous suggère de bien parcourir le rapport d'accident de l'accident de Florianopolis au Brésil, le 7 mai 1928. Henri Delaunay, sous le feu de son avion en flamme, suite aussi à l'action du mécanicien-navigant Marcaud, sauva son équipage et ses deux passagers en reportage, journalistes brésiliens du quotidien carioca A Noite.

     Et puis, accélérons le temps, nous sommes pendant la seconde guerre mondiale : Affecté au Groupe 1/25 rattaché à la Royal AIR-FORCE, Henri Delaunay effectue 34 missions de bombardement sur l'Allemagne, ce qui lui vaut la Distinguished Flying Cross de la R.A.F. et cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur.

     La vie de Henri Delaunay est riche d'évènements incroyables. Mais, reprenons la suite de son récit. Il vient de se poser sur une plage au nord de Juby. La brume est là, mortelle : "Je savais que sa rencontre me mettrait devant les yeux le plus opaque des bandeaux..."


 

AILE A AILE AVEC MERMOZ
La suite ...

...mon avion s'arrête lentement... Hamed m'engueulait comme un Ali Baba..

... Et mes roues libres de tout frein, bien graissées, roulent, roulent... tandis que je vois juste assez pour éviter les lames tranquilles qui courent sur ma gauche... Et je continue à rouler sans que surgisse, de la brume, le moindre rocher, le moindre obstacle, qu'au point où j'en suis « j'encadrerais » philosophiquement. Enfin, mon avion effectue ses derniers mètres, puis s'arrête lentement... Du rideau tendu devant moi ne pourraient soudain plus surgir désagréablement que les Maures.

     Ouf ! C'est quand même une détente que de changer d'appréhension. Je respire mieux mais suis un peu déconcerté. Imaginez que, moins de dix minutes après vous être propulsé dans la chaleur et la lumière, vous vous retrouvez prisonnier d'un tout petit bout de froid rivage enveloppé de vapeur...
     La plage est à peine en pente et bordée de la blondeur spectrale des dunes ; le tout est estompé par une atmosphère glauque, un éclairage de grotte.

     Les premiers instants où mes pieds trouvèrent la terre ferme auraient quand même dû être presque agréables, après ce que je venais d'éprouver... Le brusque silence de mon moteur faisait ressortir le doux clapotis des petites vagues devenues attrayantes depuis qu'elles ne faisaient plus du 120 à l'heure dans notre direction; malheureusement, Hamed avait touché terre avant moi et m'engueulait comme un Ali Baba dont on aurait pris le harem pour aérodrome. Dans sa diatribe émaillée de mots français, je démêlais, en gros, que s'il avait trouvé très normal la gymnastique effectuée à l'aveuglette derrière l'autre avion, le fait d'avoir atterri là lui paraissait impardonnable et lourd de risques. Impérativement, il m'engageait à remonter dans l'avion et voulait relancer l'hélice. Tout ceci avec des retenues dans les éclats de voix, des regards inquiets autour de lui.

 

UN GRONDEMENT DE MOTEUR : C’EST MERMOZ

  Évidemment, si les indigènes étaient dans les parages, ils avaient sûrement perçu l'arrêt de notre moteur... Je pensais au sort de mes pauvres camarades Gourp et Erable. Je regardais la dune dont on ne voyait que la crête mais que de maigres épineux ourlaient de silhouettes inquiétantes...

     C'était trop bête ! Il fallait s'éloigner au plus vite de notre machine facile à repérer, ne revenir que pour décoller, lorsque le brouillard serait dissipé. Je commençais à expliquer la chose à mon irascible passager, lorsque subitement ma langue et mes poumons s'immobilisèrent !
     ... Le grondement ami du moteur de Mermoz se faisait entendre ! s'amplifiait de seconde en seconde, juste au-dessus de nous, mais suffisamment haut pour que je me représente mon équipier dominant le matelas de vapeur qui nous écrasait.
     — La même chose Marmouss. Ti monte, ti monte... Foutes ton cul dans l'avion. J'ti torne l'hélice to d'suite.
     Non, je ne pouvais recommencer les folles acrobaties qui avaient abouti à l'atterrissage... Pourtant, le bruit de ce moteur s'éloignant déjà me désespérait et m'intriguait à la fois, car Mermoz semblait repartir vers le cap Juby. Avait-il fait demi-tour, en ayant la possibilité de constater que je ne le suivais plus? C'était très probable et cela m'indiquait que notre banc de brouillard ne s'étendait pas très loin au nord.

      J'étais figé d'impuissance et peut-être de honte. Hamed s'était tu ; désespérant de me convaincre, il feignait la résignation. Il s'assit, un moment, sur la partie haute de la plage puis finit par se relever et, marquant des arrêts pour tendre l'oreille, il commença à escalader les dunes. Le brouillard l'absorba rapidement.
     Je comprenais mon brave Hamed. Ce n'était évidemment pas mes références, ni mes vingt- quatre ans, qui pouvaient lui en imposer. Je savais qu'il n'avait pas tellement à redouter pour lui-même si nous étions « cueillis » par ses compatriotes, mais qu'il mettait tout son honneur de patriarche dans ma sauvegarde. J'allais le rejoindre, quand un nouveau bruit de moteur, venant de très bas cette fois et de la direction de Juby, m'immobilisa !...
     Avant que mon compagnon fût revenu en courant, débouchant en rase-flots de la brume, un fantôme d'avion vrombissant se précisa une seconde, devint immense, puis disparut aussi vite, en une brusque montée.

     ... Mermoz venait de recommencer méthodiquement notre équipée de tout à l'heure ! A présent qu'il nous avait retrouvés, il s'efforçait au-dessus de nous de sortir du brouillard à l'aveuglette. 

Rapport incident delaunayRapport incident delaunay suite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rapport incident Delaunay

 

LA CHANCE ÉTAIT AVEC NOUS

  C'était donc vraiment normal de monter là-dedans sans rien voir ?... Comment continuer à attendre passivement sous cet électrisant ronflement ! J'étais soudain aussi décidé à décoller que mon compagnon.

     La chance était avec nous; à la troisième traction sur l'hélice d'un Hamed survolté par l'idée du départ, notre Renault se remit à faire du vent. Sans plus attendre, mon interprète s'accrochait à l'aile pour me faire pivoter face au sud et je me trouvais, presque trop rapidement, prêt à décoller sur la partie de plage sûrement sans obstacles !

     Je savais commettre une folie en me lançant ainsi, mais je ne pouvais plus me résigner à l'immobilité ! Ma vanité de débutant me regardait faire. J'étais dans l'état d'esprit d'un homme tenant un « banco » les poches vides, pour épater une « ravissante ».
     ... C'est fait ! J'ai ouvert les gaz mais je n'ai guère l'impression de prendre de la vitesse; l'écran de brume est toujours à la même distance devant moi. Sous mes roues, l'uniforme tapis de la plage devient à peine plus flou. J'écarquille les yeux désespérément, mais seul le ressac précipite son écume au-devant de mon aile droite. J'ai l'impression que mon moteur « n'arrache pas », mais je pense aussi, bientôt, qu'il serait temps de tirer sur le manche. Cependant, à la crainte de freiner prématurément ma machine, s'ajoute peut-être un peu trop celle d'abandonner ces dernières choses qui me sont encore perceptibles du sol... Soudain je réalise que mes pneus se sont d'eux-mêmes séparés du sable! Presque en même temps, sans savoir si c'est parce que je vire, la ligne de lames passe sous mes roues et s'infléchit brusquement à gauche...


AVEC LES FESSES

  Là s'arrête la partie racontable de mon équipée. Je suis passé par tant d'impressions différentes au cours de cette première ascension sans visibilité que, pour en préciser les détails, il me faudrait forcément la romancer. Mon compte-tours passait de 1 650 pendant les cabrés à 2 200 dans les piqués ; l'instinct de conservation aidant, je compris vite que cet instrument aurait pu me renseigner énormément sur ma position, si j'avais été plus expérimenté. M'accrochant de mon mieux à ses indications, pour conserver mon assiette, j'interrogeais aussi mes fesses dont j'avais, si j'ose dire, mobilisé le centre nerveux.

     Tout cela n'empêchait pas que, par moments, je me sentais désagréablement allégé ; je devais alors, de toutes mes forces, me cramponner au secteur de la manette des gaz et au manche. J'avais négligé de boucler ma ceinture de siège et cela n'arrangeait rien.

     Au bout de cinq ou dix minutes de cet exercice (je n'aurais su dire) ma prison de brume était toujours aussi sombre. Lorsque je pris le temps d'interroger l'altimètre qui virevoltait au bout de la ficelle que j'avais au cou, je fus atterré !... Cet instrument me situait presque au sol ! Etais-je parti pour m'écraser sur le sable, ou, au contraire, pour un plongeon très au large de la côte ? Le fait d'avoir oublié de remettre mon altimètre à zéro avant de partir me rassurait et m'inquiétait à la fois... Je décidai subitement de ne plus me soucier de mon équilibre latéral, ni du gouvernail de direction, pour ne m'occuper exclusivement que du régime moteur. Je bloquai donc mon palonnier, bien au milieu de sa course, en le coinçant des talons. Hélas! l'instant d'après, une glissade faisait vibrer les haubans, le vent de côté m'arrachait presque les lunettes et je n'aurais pu garder le palonnier absolument immobile... Si j'avais eu le temps de me le demander, je n'aurais su pourquoi je « mettais » du manche à droite plutôt qu'à gauche, ou du pied à gauche plutôt qu'à l'opposé ? Mon moteur, heureusement, tournait assez rond, mais je le sentais chauffer terriblement, à force d'être malmené plein gaz.

Image de l avion de mermoz en plein vol

J’APERÇOIS ENFIN L’AVION DE MERMOZ EN EMERGEANT DANS LE CIEL D’AZUR

Cependant, les écarts de ses vitesses de rotation diminuaient depuis que j'économisais mes mouvements de pieds. Lorsque j'osai regarder de nouveau mon altimètre, je fus agréablement surpris de voir son aiguille plus près de 100 mètres que de 50. Cela me redonna confiance et pondéra mes réactions. Je me permis même le luxe de refermer un peu la manette des gaz. Quand l'épaisse vapeur, autour de moi, commença à blanchir, je compris que j'allais gagner !... En une apothéose que je n'oublierai jamais, j'émergeais enfin dans un ciel d'azur, au-dessus d'un océan de crème neigeuse. Au mât de cocagne de l'audace, j'avais même gagné un soleil tout neuf qui me conseillait de virer, car je faisais cap vers l’est. Au bout de quelques minutes, Hamed me tapait sur l'épaule en me désignant quelque chose devant moi; au comble de l'enthousiasme, je pus distinguer l'escarbille noire que faisait l'avion de Mermoz dans toute cette lumière. Un quart d'heure après, nous arrivions à l'extrémité du banc de brouillard et recommencions, comme s'il ne s'était rien passé, à grignoter la côte monotone. Jamais on n'eut vent, à Toulouse, de cet atterrissage hors programme et je rends grâce, là encore, à mon précieux équipier. Le Patron avait beaucoup moins tendance à admirer ces sortes d'équipées qu'à les classer dans les inutiles batifolages.
Henri DELAUNAY.

  L'année suivante, en 1928,Delaunay sera aussi l'équipier de Mermoz en AMS, Amérique du Sud, sur le tronçon de Rio à Buenos Aires. Une compétition féroce et amicale s'engage entre ces deux pilotes sur les vols de nuit à mettre en place : pure folie et pourtant. Il faut bien rattraper le retard perdu la nuit sur les bateaux, que de temps perdu ! Jean Mermoz,avec l'accord de Julien Pranville, initiera les vols de nuit sur ce tronçon périlleux le 16 avril et le 7 mai, c'est  la catastrophe et l'incendie à bord du Laté 26 du pilote Delaunay, du mécanicien Marsaud et de deux journalistes brésiliens, l'accident de Florianopolis, à découvrir le rapport dans les pièces jointes et surtout dans son livre de souvenirs :"Araignée du soir". L'histoire se finit bien, je vous rassure...


La ligne Toulouse - Buenos Aires est ouverte
depuis le 1er mars 1928 :

     " ... Et puis, j'ai tellement la poisse ces temps-ci ! ... Depuis deux mois que Mermoz et moi nous assurons la liaison hebdomadaire entre Rio et Buenos Aires, je ne me souviens pas d'avoir eu, une seule fois, du vent favorable. c'est toujours Mermoz qui bat des records de vitesse, aussitôt claironnés par les presses locales, et je suis forcé d'avouer que cela m'agace un peu."

Carnet mermoz santos rio

Carnet Mermoz, Santos - Rio
 

 

 

INSPECTION GÉNÉRALE DE DIDIER DAURAT EN AMÉRIQUE DU SUD 1929

   De retour d'inspection en Amérique du Sud, DD, Didier Daurat, fidèle à ses habitudes, rédige de nombreuses notes et appréciations de tous les personnels rencontrés. Au sujet de Mermoz et Etienne, à Buenos Aires, en voici la synthèse, un document incroyable de la Fondation Latécoère :

    Jean Mermoz : Excellent chef d'aéroplace. Très intelligent et équilibré. Pilote d'élite, modèle de courage, de dévouement et de modestie.  Fait ses étapes régulièrement et simplement, parfaitement discipliné. Par son exemple a su entraîner les autres pilotes pour vaincre les difficultés de la ligne. Nous lui devons notre régularité.

     Victor Etienne : Excellent pilote, consciencieux et dévoué, nous donne entièrement satisfaction à tous égards. Pendant les absences de Mermoz dirige l'aéroplace de Buenos Aires avec beaucoup d'intelligence.

Message de felicitations pour un pilote remplacant mermoz

Affiche resultat d exploitation 1929


Remerciements bis

 
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